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Nos experts
Décédée en 2022

Pédiatre avec option neuropédiatrie
DU dans les troubles du Langage, motricité et des apprentissages
CEA en allergologie générale
Membre Fondatrice
Membre active de la SPO
Coordinatrice du groupe de Neuropédiatrie
Le Docteur Boudjemaa épouse Bettioui

Notre Référent en hématologie pédiatrique
Membre Fondateur
Président de la SPO
Le docteur kabouya Mohamed El Amine

Notre référent en gastro-entérologie pédiatrique
Membre Fondateur
Membre Actif de la SPO
Coordinateur du groupe
de Gastro-entero-nutrtion pédiatrie
Le docteur Zidane Noureddine

Notre Référent en Pneumo-allergologie pédiatrique
DIU en pneumo-allergologie pédiatrique
Membre D’Honneur de la SPO
Coordinateur du Groupe de Pneumo-allergologie de Pédiatrie
Le Professeur Radoui Abdelkarim
Nos experts
Nos Référents en Diabétologie pédiatrique

Membre actif de la SPO
Coordinateur du groupe
d’Endocrinologie pédiatrique
Le Docteur Djahlat Larbi

Membre Assesseur de la SPO
Coordinatrice du groupe
d’Endocrinologie pédiatrique
responsable des maladies de surcharge
Le docteur ould-baba-ali.F

Notre Référent en Dermatologie pédiatrique
Membre Fondateur
Trésorier général de la SPO
Le docteur Benzerga.S.M.

Notre Doyen et expert en Néonatologie pédiatrique
Membre assesseur
de la SPO
Le docteur Adlaoui.M.
Notre Référent en Néonatologie

Coordinateur du groupe de Néonatologie pédiatrique Trésorier Adjoint de la SPO
Le Docteur Djellouli.A.
Notre Référent en Neurologie pédiatrique et Maladies Métaboliques

Membre assesseur
de la SPO
Le Docteur Mahi-henni.M.A.

Notre Référent en infectiologie pédiatrique
Le Docteur Terki-hassaine .R
Secrétaire Général de la SPO
Nos experts

Notre Référente en Diabétologie pédiatrique
Membre Assesseur de la SPO
Coordinatrice du groupe d’Endocrinologie de pédiatrie
Le Professeur Agrégé Zennaki .A.

Notre Référent en Apnée du Sommeil de l’enfant
DIU en maladies du sommeil et de la vigilance de l’enfant
Membre Actif de la SPO
Le docteur Zemirline K.

Notre référent en Cardiologie pédiatrique
Secrétaire Adjoint de la SPO
Coordinateur du groupe
de Cardiologie de pédiatrie
Le docteur Kara-mostefa .S.

Notre Référente en Gastro-entérologie pédiatrique
1 éré Vice-Présidente de la SPO
Coordinatrice du Groupe de Gastro-entérologie de Pédiatrie
Le Professeur Agrégé Bouchetara A.
“Nous ne vous demandons pas de nous aimer mais de nous critiquer dans le respect mutuel pour qu’on puisse aller de l’avant “
MERCI
Témoignages et Hommages
Cher ami,
Ce message pour vous remercier ainsi que de vos collègues de la SPO et en particulier le Dr Djellouli de votre accueil chaleureux et très sympathique, et de l’écoute bienveillante de l’assemblée lors de mes présentations. J’espère avoir répondu à vos attentes.
Je suis vraiment ravi d’avoir échangé avec vous tous et je suis admiratif du courage et de l’abnégation avec laquelle vous continuez à faire avancer jour après jour la prise en charge des nouveau-nés et des enfants algériens malgré le manque de moyens et de reconnaissances. Continuez dans cette voie, vous êtes dans la vérité et je suis sûr que l’avenir vous donnera raison.
Je vous souhaite une excellente journée
PS : merci pour le livre magnifique sur l’Algérie. Il met parfaitement en valeur la beauté de votre pays et merci aussi pour les dattes dont mes filles raffolent…
Bien amicalement à tous

Chers confrères
Chers amis
Je m'excuse de n'avoir pu terminer avec vous ces magnifiques journées scientifiques. Je vous remercie pour votre accueil aimable, chaleureux. Mon épouse et moi même vous adressons ainsi que tous les organisateurs et participants notre gratitude et notre profonde reconnaissance sans oublier toute l'équipe de France Lait.
Je vous réitère toute ma disponibilité pour construire ensemble un réseau pour le plus grand bénéfice des patients et de leur famille.
À bientôt je l'espère
Mr et Mme Hamlaoui

A Abdelmadjid Benmansour,
Bientôt un an qu’il nous aura quitté et 50 ans presque jour pour jour que nous quittions tous deux la quiétude d’Alger et celle de la première promotion de médecins de l’Algérie indépendante vers des horizons nouveaux et une ville que nous ne connaissions ni l’un ni l’autre. Pourquoi avions nous choisi Oran lors de la dernière affectation de notre septième année de médecine. Peut-être l’envie de servir sous d’autres cieux un pays vidé de ses médecins et dont nous pensions prématurément que les 80 médecins de notre promotion devraient déjà essaimer. Nous étions donc quelques uns à venir renforcer l’hôpital régional d’Oran bientôt promu CHU avec l’ouverture de l’école puis de la faculté de médecine d’Oran grâce à la bande à Lazreg revenue à la vie civile après un combat contre l’occupant et qui commença dès lors à sortir ses propres promotions de médecins à partir de 1969.
Encore quelques retours rapides au bercail pour présenter nos cliniques puis soutenir nos thèses de doctorat en médecine et nous voilà définitivement enracinés à Oran. Nous avons ensuite choisi délibérément l’enfant comme première affectation en tant que médecins assistants du service de pédiatrie «Marfan» de l’hôpital d’Oran. Dans la foulée nous avions demandé à ouvrir la toute première spécialité dans le cadre du CES, modalité encore en cours à l’époque. Il a fallu la bénédiction des patrons de la pédiatrie, les professeurs Benallègue et Khati, et de l’administration de la faculté de médecine d’Alger pour l’agrément de cette filière et pour notre inscription rendue possible par la présence des professeurs venus de l’Europe de l’Est, les professeurs Gostov, Farkasova, Jendrikova et Supronovic, venus en renfort pour l’enseignement et la couverture hospitalière de la pédiatrie. Nous leur sommes tous redevables car ils ont assuré la transition avant la relève par les algériens eux-mêmes, dont l’histoire spécifiquement pédiatrique oranaise se poursuivra avec l’arrivée de Méziane Aguercif indésirable à Alger pour le plus grand bonheur de la pédiatrie oranaise. Il sera à l’origine du foisonnement des futurs spécialistes, des thèses d’état de doctorat en sciences médicales et des hospitalo-universitaires et l’initiateur d’une pédiatrie moderne qui se devait de s’autonomiser, de se diversifier et de se sur-spécialiser pour éviter de péricliter.
Avant le renfort des collègues des pays de l’Est, de quelques coopérants techniques français et autres recrues helvétiques, la charge pédiatrique confiée à quelques individualités algériennes, dont Abdelmadjid et moi-même, n’a pas été de tout repos avec des gardes itératives, sans repos compensateur, cela va sans le dire. Avec en prime la confrontation à la grande difficulté de familles sans ressources aggravée par la persistance de la médecine publique payante, la gratuité des soins n’ayant été promulguée qu’en début 1974. Avec une administration tatillonne obligeant à des pseudo-sorties contre avis médical sous le voile des mères pour échapper au payement de la dîme, avec notre complicité.
Notre CES de pédiatrie s’est déroulé de 1969 à 1973 tant bien que mal avec au final un examen à caractère national qui a pu se tenir à Oran grâce à un jury où siégeait le professeur Keddari. Bientôt la réforme des études médicales et l’instauration du diplôme d’études médicales de spécialité allaient s’imposer et les premières promotions de médecins et de spécialistes sortir les unes après les autres, pour aboutir actuellement à des promotions annuelles d’une quarantaine de spécialistes pour la seule pédiatrie oranaise.
L’aménagement des carrières avec l’instauration du plein temps intégral pour les hospitalo-universitaires et le libre choix pour la pratique libérale allait séparer nos trajectoires respectives à partir de 1976, où Abdelmadjid fait le choix de l’exercice privé dans lequel il va connaître une notoriété hors du commun auprès de la population grâce à son humanisme et son empathie qui le conduisaient, entre autres, à accompagner et à s’inquiéter des enfants qu’il adressait pour hospitalisation. Ce qui lui permettait de rester au contact du milieu hospitalo-universitaire en participant bénévolement à l’enseignement et qui nous permettait nous-mêmes de s’informer de la réalité du terrain en compagnie d’un collègue avenant et agréable toujours prêt à rendre service. Il n’est alors pas étonnant qu’il ait pu se ménager parallèlement une trajectoire de sur-spécialiste et de recherche ambulatoire volontaristes en étudiant et en prenant en charge un pan entier des maladies de surcharge avec un succès indéniable qui a donné lieu à des collaborations de haut niveau avec des services étrangers et des laboratoires de pointe et à des publications reconnues par les pairs dont le Pr. Philippe Evrard ici présent témoignera plus opportunément que quiconque en cette occasion mémorable.
Quoi dire d’autre après qu’on ait écouté ou lu le témoignage légitime et sincère de Philippe Evrard, sinon que la recherche publique qu’a pu promouvoir Méziane Aguercif et sa suite et la recherche ambulatoire portée par Abdelmadjid sont bel et bien à notre portée à condition qu’on s’en donne la peine et qu’on y croit en abandonnant tout esprit défaitiste. C’est dans cette optique que la meilleure façon de rendre hommage à Abdelmadjid est encore de faire se persister cet état d’esprit. La SPO a pris cette option en lançant un appel à concours pour une bourse de recherche ambulatoire « Abdelmadjid Benmansour » à l’intention des pédiatres de terrain, pour laquelle nous espérons un franc succès qui nous ferait reprendre espoir dans les capacités des collègues à se dépasser en tout contexte de travail et qui pourraient ainsi pérenniser sa mémoire de la meilleure façon qui soit.
Et aussi que notre collègue et frère puisse reposer en paix, son devoir accompli et la relève assurée.
Oran. SPO, novembre 2017
Mahmoud TOUHAMI.

Chère Madame Benmansour, Chère Khaled et samira,
Monsieur le Président de la SPO et cher Salim (Benzerga),
Mon cher Méziane (Aguercif),
Mon cher Jean-Paul (Grangaud),
Monsieur le Sous-Directeur au Ministère de la Santé et cher Mohamed (Chakali),
Monsieur le Conseiller, Représentant de Son Excellence l’Ambassadeur de France, et cher Hubert (Olié),
Ma chère Abla (Chalabi – Benabdallah),
Monsieur le Secrétaire Général et cher Abdel Karim (Radoui),
Chers Amis, Chers Collègues,
C’est pour moi un grand honneur d’être parmi vous pour rendre hommage au Docteur Abdelmadjid Benmansour, et je le fais avec une profonde émotion, après 46 années d’amitié et de collaborations. Madjid fut un pédiatre clinicien et un enseignant d’un niveau très exceptionnel avec, de surcroît, un grand esprit de recherche. Je n’ai qu’un regret à son propos, c’est de n’avoir pas réussi à le faire nommer plus régulièrement souvent professeur invité dans mon service à Paris, même s’il y est parfois venu présenter ses travaux à plusieurs reprises. En France, les nominations des professeurs invités sont très rares et sont faites par le ministre ; pour de telles nominations, les chefs de service et les doyens de faculté peuvent proposer mais ne décident pas grand-chose. Durant les 20 dernières années de sa carrière, Madjid et moi avons échangé au moins une fois par mois à propos de malades, de recherche clinique et de bien d’autres choses.
Je vais maintenant vous lire des extraits des préfaces que j’ai eu le plaisir d’écrire pour deux de ses livres de Madjid. « Au début des années soixante-dix, le Professeur Méziane Aguercif m’invita à donner des cours de neuropédiatrie au CHU d’Oran. Le Pr Aguercif est était un leader pédiatrique prestigieux par ses qualités cliniques, de recherche, d’enseignement et un créateur d’Ecole. Il me fit connaître ses « bras droits », Mahmoud Touhami et Abdelmadjid Benmansour, dont la compétence et le dynamisme m’impressionnèrent, et me présenta Abla Chalabi – Benabdallah, son interne à l’époque, qu’il souhaitait envoyer dans mon service pour une formation complémentaire. Il y a maintenant presque cinq décennies que nous suivons. C’est donc depuis cette invitation que m’a faite Méziane en 1971 que j’ai suivi les activités du Dr Abdelmadjid Benmansour, sa participation à l’ son enseignement au CHU, ensuite sa décision de s’orienter vers la pratique libérale, ensuite sa nouvelle orientation vers la neuropédiatrie. Après une longue carrière à l’Université de Louvain, Belgique, depuis 1995 j’ai créé et dirigé le service de neurologie pédiatrique et des maladies métaboliques de l’Hôpital Universitaire Robert-Debré (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris et Université Paris-Diderot) et l’unité INSERM de neurosciences du développement. Depuis mon arrivée à Paris, ce fut un flux continu d’échanges bilatéraux entre le cabinet pédiatrique de Madjid et notre hôpital. J’ai ainsi pu apprécier l’exceptionnelle compétence clinique et l’érudition scientifique du Dr Benmansour et son exigence pour lui-même et pour les autres. Madjid Il incarne parfaitement ce que disait Thomas P. Naidich sur l’excellence en médecine : « Excellence is a mark of compassion, not elitism. It signifies the acceptance of responsability and successful preparation for the care of the patient. It is a quality apart from personality, for dour excellence may signal greater compassion than jovial mediocrity” “L’excellence est un signe de générosité; ce n’est pas le cas de l’élitisme. Etre excellent, c’est accepter la responsabilité et la préparation efficace du soin au malade. C’est une qualité distincte du style de personnalité : l’excellence amère peut traduire une plus grande générosité que la médiocrité joviale ». Madjid a eu un parcours qui aurait été tout à fait classique en Amérique du Nord mais un peu assez atypique dans la médecine universitaire du continent européen: cardiopédiatre académique devenu, par les hasards de la vie, pédiatre libéral à Oran, il n'était pas prédestiné à écrire des livres de neurogénétique et de neurométabolisme. Mais qu'importent les circonstances lorsque l'on a la passion de son métier et la curiosité insatiable du vrai universitaire ! Quel homme étonnant: sa soif de connaissance, ses connaissances, son empathie et son dévouement pour les enfants souffrants et leurs parents dans le désarroi devant ces maladies sévères et handicapantes l'ont conduit à devenir une référence pour la communauté algérienne dans le domaine des maladies lysosomales et des syndromes génétiques rares, sans renoncer pour autant à son activité de terrain. Que d'énergie et de chaleur il met à sa tâche: chaque fois que nous le croisons, il a est les poches pleines de tubes de sang et de flacons d'urine, qu'il va porter en main propre à ses correspondants dans les laboratoires, ces prélèvements étant trop précieux pour être confiés aux risques de la poste et de la douane. Il fait preuve d’une imagination constante, pour aboutir d’abord à un diagnostic précis et ensuite à un traitement de ses petits malades. Et je terminais ma préface par ces phrases : Ce livre écrit par le Docteur Abdelmazjid Benmansour rapporte son expérience personnelle de maladies neuropédiatriques difficiles. C’est un outil d’enseignement précieux pour les pédiatres et neuropédiatres francophones bien au-delà des frontières de l’Algérie. Au terme de cette préface, il me reste à exprimer un souhait : le succès d’un rêve que j’ai depuis ma première mission en Algérie, en 1971 : établir une collaboration bilatérale, efficace et profonde, sur pied d’égalité, entre l’Algérie et l’Europe pour révolutionner la prise en charge du neurohandicap des deux côtés de la Méditerranée, et cela au-delà des multiples collaborations importantes et ponctuelles que nous avons constamment. Dans mes fonctions actuelles de conseiller du service public, je vois cela avec un enthousiasme renouvelé.

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Docteur Abdelmadjid Benmansour
Hommage de la Société de Pédiatrie de l'Ouest

Hommage au Professeur G.BOUDRAA
Remerciements du Professeur M.TOUHAMI
Bonne retraite Chère Madame

Merci pour les soins que vous avez prodigués aux enfants et à votre implication dans la formation médicale continue
Bravo un grand Merci
